Prise en maintenance d’applications MES

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Pierre Moille – Directeur des opérations

Nicomatic

L’entreprise 

Nicomatic est un acteur reconnu dans le domaine de la micro-connectique.
Avec le siège social et le site de production basés en Haute-Savoie en France, ce groupe international familial développe et fabrique, depuis plus de 40 ans, des solutions d’interconnexion innovantes pour les environnements sévères. Avec 350 personnes, la société met à disposition de ses clients son expérience et son savoir-faire dans la connectique à travers 10 filiales dans le monde.

Certifié ISO9001 & EN9100, la société travaille principalement dans les secteurs de l’aérospatial, la défense, le médical, et l’industrie. Sur cette niche, Nicomatic se distingue par sa capacité de fournir des produits hautement personnalisés dans des délais très courts et sans un minimum de commande.  Nicomatic est le Lego des connecteurs, les produits sont facilement configurables grâce à l’outil en ligne sur le site www.nicomatic.fr .  L’innovation et les solutions sur mesure sont notre spécialité.

Nicomatic s’est engagée dans une démarche d’entreprise responsabilisant et apprenante qui lui confère une grande agilité, cela, pour répondre avec ses clients aux défis de demain tout en créant un cadre épanouissant pour les employés.

 

Quel était le contexte avant notre collaboration ?

Nous disposions d’un ERP pour les besoins de l’entreprise, nous avions développé un mini MES (Manufacturing Execution System) et plusieurs outils spécifiques pour gérer la planification ainsi que la production. Ces applications, développées et modifiées durant plusieurs années nous ont permis d’atteindre nos objectifs de qualité, de réactivité et de diversité.

Avec la croissance de l’entreprise, l’écart s’est creusé entre les nouvelles attentes et notre capacité à faire évoluer rapidement notre Système d’Information.

La mission de l’équipe « transformation numérique » a pour objectif d’accélérer le développement du SI du Groupe Nicomatic. Notre choix s’est porté sur des progiciels du marché pour le CRM, l’ERP et le MES en travaillant en partenariat avec les éditeurs et intégrateurs.

Il nous fallait réussir cette transition tout en maintenant notre performance industrielle. Cela passait par la sécurisation et la maintenance des “applications maison” mais également en professionnalisant quelques applications spécifiques.

 

Quel était le sujet du projet ?

Nous cherchions à confier à un tiers nos applications Winforms développées en VB.Net afin qu’il en prenne la maîtrise et la maintenance pour Nicomatic.

Quel était votre rôle sur le projet ?

En tant que directeur de production, j’ai développé et fait évoluer la plupart de ces applications pour planifier, fabriquer et contrôler nos produits.

Ces outils collaient aux besoins de Nicomatic, avaient une cohérence, mais ne s’inscrivaient pas dans un Système d’Information global. Et la retraite arrivant il me fallait organiser la transmission dans de bonnes conditions.

Je gère donc depuis un an ce transfert de compétences avec Désirade pour les outils informatiques.

 

Quel étaient les risques de ce projet ? Notamment pour l’externaliser ?

Ce sont plusieurs programmes complexes de plusieurs dizaines de milliers de lignes, étroitement liés aux spécificités de nos métiers.

Étant utilisés au quotidien par plus de 70 personnes, ils doivent rester très fiables et garantir la qualité des données enregistrées dans les bases SQL.

S’ajoute que l’arrivée du MES et l’évolution des flux nécessite d’adapter quelques fonctionnalités pour répondre aux nouveaux besoins.

Bien que le code soit structuré et documenté, ces applications sont pointues et complexes d’un point de vue métier, ce qui les rend difficile à appréhender par un tiers éloigné de l’entreprise.

 

Quel à été le déclencheur de votre collaboration avec Désirade ?

Il s’agit de Catherine Guillet, responsable de l’équipe de transformation numérique. Elle avait pu travailler avec Désirade par le passé et avait donc déjà expérimenté sa capacité à prendre en main des applications métier spécifiques avec succès.

 

L’éloignement géographique a-t-il été un frein au début de la relation ?

Nous avions besoin d’avancer sur la modernisation du SI. Surtout, il nous fallait nous ouvrir à des partenaires professionnels qui nous apportent d’autres visions.

Au début, je n’avais pas d’inquiétude spécifique, c’était même un challenge que de transmettre à un tiers. C’est important de construire mais il faut aussi savoir pérenniser.

L’évolution informatique nous contraint à innover et nous permet de penser différemment. Alors que c’est compliqué d’avoir toutes les compétences sur site ou au voisinage, la distance n’est plus un obstacle grâce aux moyens de communication.

 

Comment se sont passés les premiers échanges avec Désirade ? Qu’en avez-vous pensé ? 

Au départ, Stéphane (Désirade) est venu « s’immerger » pendant quelques jours, pour bien prendre en compte notre métier, nos applications. Il a plongé dans le code. Il en a sorti un audit, fidèle à l’existant, ce qui a montré qu’il avait bien compris la première application. Sa démarche était intéressante : il a vu les points clés, a su aller à l’essentiel en évitant de se noyer dans l’immensité du code.

 

Comment vous êtes-vous organisés avec Désirade pour ce projet à distance ? Les facteurs de succès ?

À la fin de son séjour, nous avons bâti un plan d’actions pour reprendre la première application. À son retour, Stéphane avait collecté les informations suffisantes pour prendre la main sur cette application et nous avons mis en place une organisation de travail, en nous appuyant sur Passerelle (le portail de Désirade pour les applications clients) : le transfert de l’application, les tests, la validation, la gestion de la documentation, …

Nous avons ensuite enchaîné avec une deuxième, puis une troisième application. Maintenant Désirade gère les évolutions et les corrections en coordination avec nous.

Nous échangeons beaucoup par mail et par Visio. Stéphane est revenu 2 fois sur notre site. Cela l’aide à bien comprendre les nouveaux sujets, à les relier à nos besoins concrets. Cette pratique construit aussi la confiance avec nos collaborateurs : on cherche ensemble, on surmonte les obstacles ensemble …

Forts de cette réussite, nous avons lancé un nouveau projet portant sur la valorisation de nos données. Toujours en lien avec Stéphane, c’est l’équipe de Désirade Lyon qui se charge du développement.

 

Qu’avez-vous le plus apprécié dans notre collaboration ?

Très rapidement, la confiance s’est construite. Stéphane est venu chez nous : ses séjours ont été très constructifs. Cela a facilité ses relations avec les gens du métier …  Nous apprécions aussi son dévouement, sa volonté de rendre service, le professionnalisme, la réactivité et les résultats.

 

Désirade est-il devenu un prestataire clé pour vous ? Si oui, pourquoi ?

Nous avions besoin d’un partenaire de confiance sur qui s’appuyer pour les besoins spécifiques en complément des éditeurs de progiciels, avec du professionnalisme, de la modernité, d’autres idées.

Désirade est devenu ce partenaire, c’est riche de partager avec quelqu’un qui comprend notre métier et nous accompagne si bien sur nos besoins spécifiques.

 

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