Marjorie Hagnier – Product Owner
Division robot – Stäubli Faverges
L’entreprise
Des solutions mécatroniques innovantes pour une productivité accrue.
Stäubli est un fournisseur mondial de solutions mécatroniques, présent sur trois secteurs distincts : les systèmes de connexion, la robotique et le textile. Nous offrons nos produits et services à des clients soucieux d’améliorer leur productivité, et cela dans de nombreux secteurs de l’industrie. Nous sommes un groupe international actuellement implanté dans 29 pays, avec des agents répartis dans 50 pays sur quatre continents. Nos 5 500 collaborateurs partagent un engagement commun auprès de nos clients dans de nombreux secteurs de l’industrie, afin de leur proposer des solutions complètes et un accompagnement sur le long terme. Fondée en 1892, l’entreprise n’était à l’origine qu’un petit atelier installé à Horgen/Zurich. Aujourd’hui, c’est une multinationale basée à Pfäffikon, en Suisse.
Experts in Man and Machine
Acteur international majeur en automatisation industrielle, Stäubli Robotics fournit des services d’ingénierie et d’assistance technique reconnus pour leur efficacité et leur fiabilité.
Dans de nombreux domaines industriels, les hautes performances des robots SCARA, 6 axes, cobots et systèmes de robot mobile permettent à Stäubli et ses clients de relever le défi de l’Industrie 4.0.
Quel était le besoin de base ?
La division Robotique de Stäubli Faverges prête régulièrement des robots ou cellules de démo soit à des prospects souhaitant tester nos produits avant de passer commande, soit aux différentes filiales du groupe Stäubli dans le monde, qui ont besoin de matériel notamment pour des salons. De nombreuses équipes sont impliquées autour de ce sujet : commerciaux, assistantes administratives, équipes techniques, sans oublier nos collègues demandeurs dans les filiales. Chacun gérait le planning de prêt de son côté, avec son propre Excel, avec des noms d’équipements pas toujours identiques. Les demandes de prêt se faisaient, elles, dans un outil obsolète, peu ergonomique et peu performant. Avec à ce jour près de 45 cellules de démo et 200 robots dans nos parcs de prêt, cette situation devenait de plus en plus compliquée. Il était nécessaire d’avoir un point d’entrée unique et consolidé pour la gestion des parcs, la création des demandes et la planification des prêts.
Qu’utilisiez-vous avant ?
Avant, les demandes de prêt étaient faites dans Lotus Notes puis le planning était mis à jour en conséquence dans différents fichiers Excel maintenus à la main. Il y avait autant de fichiers de planification que de parcs de prêts et chaque équipe remaniait un peu les plannings dans une version de son côté, pour y ajouter ses propres tâches selon sa vision des choses.
Quelles étaient vos attentes ?
Le but était principalement de créer un point d’entrée unique et de référence pour la planification ; que chaque équipe puisse enrichir un même planning avec les tâches à faire pour honorer le prêt (préparation des équipements, organisation du transport…). Il était important que chaque acteur de la gestion des prêts ait une vision complète et partagée du planning des prêts, notamment en visualisant les tâches des autres. Avant, la planification ne fonctionnait pas toujours bien car toutes les tâches ne figuraient pas dans tous les plannings, ce qui menait régulièrement à des conflits, à résoudre dans l’urgence et parfois sous stress.
Qu’est-ce qui vous a séduit dans l’application GDPE et notamment dans la partie planning ?
Le planning de l’application est très proche du visuel que nous aurions eu avec un Excel, ce qui a permis aux utilisateurs de s’y retrouver très vite et très facilement. Il est intuitif et simple d’utilisation. Un autre grand intérêt de ce planning est qu’il se met automatiquement à jour en fonction des demandes de prêts reçues et de leur statut (en attente de validation, validée, annulée…), ce qui fait gagner du temps aux assistantes administratives qui n’ont plus à réserver les équipements manuellement à chaque demande de prêt.
Qu’est-ce qui vous a le plus plu dans notre démarche projet ?
Le gros point fort de la démarche projet a été de travailler en mode itératif. Ainsi, côté métier, nous avons pu vérifier la conformité des fonctionnalités avec le cahier des charges au fur et à mesure et faire corriger le tir au plus tôt en cas d’incohérence. Ceci nous a également permis de se projeter dès la phase de développement dans l’application et de pouvoir faire quelques demandes d’évolution qui nous sont venues en tête en voyant les démos de l’application.
Quels sont les principaux bénéfices apportés par la solution ?
La solution apporte une meilleure synchronisation des équipes autour de notre gestion des prêts. Elle permet de visualiser de façon simple et intuitive des éléments qui sont, à la base, assez complexes.
Comment l’application a-t-elle été adoptée par les utilisateurs ?
Les utilisateurs clés ont été impliqués dès la phase de développement et ont été invités à donner leur feedback à chaque livraison intermédiaire. Tout n’a pas pu être traité mais nous avons fait au mieux pour prendre en compte les points les plus importants. Pour moi, en tant que chef de projet fonctionnel, il est primordial que ce qui est développé convienne avant tout à ceux qui utiliseront le plus l’application ! A la fin des développements, j’ai formé les utilisateurs clés et nous avons fait une phase de test en conditions réelles d’un mois avec eux pour valider, avec des cas réels, que l’application répondait aux principaux besoins et ne comportait pas de bugs majeurs ou bloquants. Leurs retours ayant été globalement positifs à l’issue de cette phase de test, nous sommes très vite passés à l’échelle en production. L’adoption s’est dès lors plutôt bien passée ; même s’il reste toujours des améliorations possibles, l’application propose de toutes façons quelque chose de mieux que ce que nous avions avant, ce qui facilite le changement.
Quels dysfonctionnements/risques cherchiez-vous à résoudre ?
Nous cherchions avant tout à nous débarrasser de tous les fichiers Excel manuels de planification et de gestion des parcs, qui étaient source d’erreurs et de conflit de planning, à gérer dans l’urgence. Ce n’était en outre pas un fonctionnement viable à terme, au vu de l’augmentation du nombre d’équipements et de prêts à gérer.
Bénéfices/ROI ?
Administrativement, le gain de charge est estimé à 20%. On peut espérer également réduire les conflits de planning (ou a minima les identifier et les gérer plus tôt), ce qui, je l’espère, générera moins de stress au niveau de toutes les équipes. Les parcs de prêt sont aussi mieux répertoriés et mieux identifiés, ce qui facilitera la gestion et la localisation des différents équipements à un instant t.
Quelle est votre vision/perception de la notion de service chez Désirade ?
Désirade fait preuve selon moi d’un sens du service irréprochable. Les équipes sont à l’écoute et disposées à faire au mieux pour satisfaire le client et assurer la réussite du projet. Dès le début, l’approche que nous avons eue avec le chef de projet Désirade s’inscrivait dans la transparence, l’honnêteté et la rigueur, ce qui a probablement grandement contribué à la réussite du projet.