Interview de l'entreprise KEM ONE

Retour d’expérience chez Kem One

Maxime Duprez – DSI

KEM ONE

 

 

 

 

L’entreprise et le site

KEM ONE est une entreprise industrielle de la chimie. Ses produits sont transformés par les industriels de la plasturgie (PVC pour le bâtiment, l’automobile, l’emballage et les loisirs) ou utilisés dans le traitement de l’eau (chlore, soude et Javel). Le site de Lavéra est l’un des sites majeurs de la production chlorochimique européenne, et compte plus de 300 employés.

À partir de saumure acheminée par un saumoduc et de sel marin, le site de Lavéra produit du chlore, de la soude, de l’hydrogène et de l’eau de javel. La totalité du chlore est consommée sur place par différents ateliers qui fabriquent des chlorométhanes (chlore + méthanol), du chlorure ferrique et du chlorure de vinyle monomère (CVM). Le CVM est ensuite polymérisé sur d’autres sites de KEM ONE en Auvergne-Rhône-Alpes pour produire du polychlorure de vinyle (PVC). L’usine KEM ONE de Lavéra est ainsi à l’origine de 25 % de la production française de chlore (3 % de la production européenne) et de 40 % de la production française de CVM (8 % de la production européenne).

www.kemone.com

 

Votre rôle dans l’entreprise

Je suis DSI du Groupe KEM ONE depuis quelques mois maintenant, avec des missions propres à cette fonction : définition et mise en œuvre de la politique informatique, sécurité, messagerie, ERP, collaboratif, support aux outils métiers développés par les sites…

 

Présentez-nous le contexte avant notre collaboration

Dans le domaine de la chimie, il existe une intervention obligatoire et critique, dite « campagne d’arrêt ». Elle a pour but d’arrêter partiellement ou entièrement la production afin de vider les cuves et les conduits et de faire des réparations et des contrôles préventifs, notamment pour des questions de sécurité (ce qui est primordial en chimie).

Ces arrêts représentent donc des enjeux forts, car cela impacte directement la production. Pour réaliser au mieux ces arrêts, il faut pouvoir maitriser un planning, avoir le contrôle sur l’ensemble des actifs à maintenir, pouvoir inventorier tous les appareils et définir une gamme de maintenance.

Tout ceci permettant de savoir ce qui est à faire et de pouvoir lancer des appels d’offres en fonction.

Actuellement, aucun éditeur de logiciel ne propose de solution sur le marché pour piloter les grands arrêts.

Depuis 2016, l’équipe technique du site de Lavéra a développé une application permettant de gérer ceux-ci au mieux.

 

Le sujet et ses particularités

Il s’agit pour Désirade d’acquérir auprès du développeur de l’application, par ailleurs spécialiste des méthodes, le savoir-faire métier concernant les grands arrêts, afin d’assurer la maintenance applicative et les futures évolutions en regard du caractère stratégique de l’application.

Les acteurs sur le sujet et leur rôle

Les acteurs chez KEM ONE sont Jean-Louis M. pour les aspects métier et Christophe P., responsable technique, qui assure le relais avec la DSI Groupe.

C’est ce dernier qui a récemment sollicité la DSI pour que l’application MOLISTAR soit confiée à une entreprise capable de la professionnaliser et d’en assurer la maintenance. Notamment dans la perspective d’en essaimer l’usage auprès d’autres sites de production de KEM ONE.

 

Pourquoi avoir fait appel à Désirade ?

Ma relation avec Désirade ne date pas d’aujourd’hui. En effet, lors de mon précédent poste au sein de COMAP, nous avions déjà travaillé sur des sujets de Small Apps. Je connais bien Désirade, vous avez une approche très métier, vous êtes rapides, agiles, avec des coûts plutôt faibles.

Par exemple, dans le cas d’une application existante, vous savez favoriser le pragmatisme là où une ESN plus traditionnelle chercherait à vendre une mission de conseil et la rédaction d’un cahier des charges. Ce qui introduirait un allongement des délais, des biais dans le processus de décision et la mise à l’écart d’acteurs qui auraient pu être meilleurs.

L’approche de Désirade consiste plutôt à prendre connaissance du sujet en profondeur et garantir la continuité de l’activité. Ce qui nous permet de nous dire que nous réécrirons peut-être l’application un jour, mais que dans l’attente, nous aurons sécurisé et stabilisé l’existant.

De ce fait, le jour où nous déciderons de réécrire l’application, nous pourrons le faire en toute sérénité.

  

Comment s’est passé le transfert du besoin métier ?

Le transfert s’est très bien passé. Il y a eu dans un premier temps une prise de contact entre les deux interlocuteurs (Jean-Louis M. de KEM ONE et Corentin E. de DESIRADE), leur permettant d’apprendre à se connaitre, rentrer dans le métier de Jean-Louis, et ses attentes. La seconde phase était plus factuelle : la récupération des sources, la documentation de l’application, la publication des éléments constitutifs du dossier sur Passerelle (l’extranet de Désirade dédié aux clients).

 

Comment évaluez-vous notre collaboration ?

Tout se passe bien, nous avons un très bon acteur côté Désirade, Corentin E. a réalisé une bonne prise en main, a su établir le dialogue et une bonne relation avec Jean-Louis M.

Corentin sait être souple avec les acteurs de terrain, qui sont très pris en parallèle par leurs activités opérationnelles et dont le métier n’est pas l’informatique.

 

Sur le résultat, quel est votre ressenti et celui des utilisateurs ?

Jean-Louis M. et Christophe P. sont satisfaits et ils le font savoir. Corentin E. est très bien perçu et à très bien compris, « il est dans la roue de Jean-Louis ».

 

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